CR 2017-2018

Café de la prospective du 16 mai 2018 – Fabrice Roubelat

Café de la prospective du 16 mai 2018 – Fabrice Roubelat

Le 16 mai 2018,  le Café de la prospective recevait Fabrice Roubelat pour une séance consacrée à la prospective de la stratégie internationale.

Nous avons beaucoup parlé de porte-avions, et scénarios et de paradigmes. Une excellente séance dont vous pourrez retrouver l’écho dans l’article de Fabrice, « Prospective, mondialisation et stratégie internationale », publié dans le n° 8 de la revue Prospective et stratégie, accessible sur Cairn.info.

Café de la prospective du vendredi 9 mars 2018, au CNAM

Café de la prospective du vendredi 9 mars 2018, au CNAM

Le Café de la prospective s’est mis au régime sec vendredi matin : pas de bière, pas de petit blanc (j’ai beaucoup regretté le Quincy du Café de la Mairie). En revanche, en nombre d’intervenants, c’était l’abondance dans cet amphi très traditionnel du Cnam. Une belle masterclass… merci à Régine Monti et à Philippe Durance de nous y avoir associés.

Café de la prospective du 24 janvier 2018 : Jacques de Courson et François Rousseau

Café de la prospective du 24 janvier 2018 : Jacques de Courson et François Rousseau

 

Le mercredi 24 janvier, le Café de la prospective a reçu Jacques de Courson et François Rousseau.
On peut lire en ligne le livre de Jacques de Courson : L’appétit du futur, voyage au coeur de la prospective » sur le site des éditions Charles Leopold Mayer :
http://www.eclm.fr/ouvrage-308.html

 

Café de la prospective du 13 décembre 2017 – Stéphane Cordobes

Café de la prospective du 13 décembre 2017 – Stéphane Cordobes

Le 13 décembre 2017 le Café de la prospective a reçu Stéphane Cordobes, responsable de la prospective au Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET, ex-DATAR), enseignant au Cnam et ami du Café depuis sa création.

Stéphane a piloté des travaux passionnants par leurs réalisations et par les perspectives qu’ils ouvrent. Grâce à eux, la prospective territoriale a fait une entrée remarquée dans les classes et le monde de l’éducation nationale. Elle figure maintenant en bonne place dans les programmes de géographie des collèges et lycées d’enseignement général et professionnel. Anticipant ce mouvement, plusieurs académies, dont Lyon, Aix-Marseille et Lille, ont lancé depuis 3 ans des expérimentations et obtenu des résultats extrêmement encourageants. Cette dernière académie a été accompagnée par l’IFE (institut français de l’éducation) et le CGET dans le cadre d’un partenariat reconnu comme LéA (Lieu d’éducation associé). Les pratiques innovantes ont donné lieu à capitalisation pour bénéficier à l’ensemble des enseignants intéressés. Outre la mise en ligne d’un site national de ressources pédagogiques (http://ife.ens-lyon.fr/geo-et-prospective/), un dialogue constructif a été engagé entre praticiens scolaires, territoriaux et chercheurs. Car la prospective en classe ne transforme pas uniquement l’enseignement de la géographie, elle interpelle également la manière de mener les démarches et la réflexion prospective dans les territoires, en obligeant à considérer l’ingénierie sous un angle inaccoutumé, comme une véritable pédagogie de l’Habiter.

L’intervention de Stéphane Cordobes nous a permis  de débattre des apports de ces expériences et des interrogations sur la prospective territoriale qui en ressortent.

 

Café de la prospective du 8 novembre 2017 – Régine Monti et Philippe Durance

Café de la prospective du 8 novembre 2017 – Régine Monti et Philippe Durance

RéginephilippeLe mercredi 8 novembre,  le Café de la prospective a reçu Régine Monti et Philippe Durance.

Philippe Durance est professeur du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), titulaire de la chaire « Prospective et développement durable ».  Régine Monti est professeur associée. Ils ont participé activement à la création du Café de la prospective, qu’ils contribuent à faire vivre depuis 2011.

Ils se sont posé  une triple question : « Comment les entreprises intègrent-elles le long terme dans leurs processus de décision ? Quelle place y tient l’anticipation ? Et comment s’articule-t-elle avec l’action ? » et pour y répondre, ils ont mené une série d’entretiens avec les dirigeants de onze grandes entreprises, dont Danone, Michelin, Saint-Gobain, SPIE, Veolia, la Caisse des dépôts, Malakoff Médéric, etc.

Les réponses de ces dirigeants sont toutes différentes, mais elles illustrent bien comment chacun d’entre eux, avec son histoire et sa philosophie, anticipe, pratique la prospective et conçoit la stratégie de société ou de son groupe.

On en retire la conviction — réconfortante pour des prospectivistes — que la pérennité de ces entreprises centenaires s’explique largement par leur capacité d’anticipation. Parce qu’elles ont appris à faire face à l’inattendu, voire à l’imprévisible, en développant des stratégies permettant d’absorber les crises, elles ont su renouveler leurs modèles et apprendre de leur histoire, qui fait partie intégrante du « temps long » dans lequel elles savent se situer.

Ce rapport à l’histoire est l’un des enseignements de ce travail, qui s’est concrétisé par un livre publié chez Odile Jacob : « Le long terme comme horizon ».

Café de la prospective du 4 octobre – Raphaële Bidault-Waddington

Café de la prospective du 4 octobre – Raphaële Bidault-Waddington

Le mercredi 4 octobre à 19 heures, le Café de la prospective a reçu  Raphaële Bidault-Waddington.
Raphaële est artiste, chercheure et prospectiviste. Elle appartient à de nombreux réseaux académiques et artistiques dans lesquels elle apporte sa sensibilité, son imagination et ses compétences d’économiste et de prospectiviste.  Diplômée d’économie de l’immatériel, elle est membre du New Club of Paris, un réseau d’expert internationaux en politique d’innovation, du Prospective Lab (Cnam, Futuribles) et du collectif d’artistes et d’auteurs D-Fiction (d-fiction.fr ). En 2000 elle a créé le LIID Future Lab qui développe des labs à la croisée des sphères culturelle, académique, économique et urbaine, et prototype des méthodologies expérimentales qui peuvent inclure des formats artistiques (installations, architectures d’images, fictions).

Parmi de nombreuses collaborations en France et à l’étranger, elle réalise depuis 2012 avec l’agence Peclers, le cahier annuel Futur(s) qui ausculte les mutations du monde contemporain selon une méthode de signaux faibles, et à l’échelle internationale. Elle était venue nous présenter cette prospective du design et de la mode dans la 1ère saison du Café (2011 – 2012).

LIID pilote depuis 2008 le lab « Paris Galaxies, une vision pour le Grand Paris », hébergé depuis 2012 au sein de l’Institut ACTE (Art, Création, Théorie, Esthétique) de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, et lauréat à deux reprises (2013-14 puis 2015-16) du programme de recherche Paris 2030 de la Ville de Paris.
Ce projet modélise la métropole par le prisme de ses constellations, telle que celle cartographiant les lieux créatifs au-delà du Périphérique, où s’invente une métropole « bottom-up ».  Le projet inclut de nombreuses étapes telles que le workshop Grand Paris Futur (à horizon 2035). La dernière phase de recherche de ce projet,  sur laquelle s’est concentrée notre séance, est une expérience de Design Fiction qui prend la forme d’un récit « Paris Ars Universalis, scénario-fiction d’un futur Grand Paris », publié chez L’Harmattan en 2017.
Ars L’hypothèse des JO 2024 et de l’Expo Universelle 2025 sert de clé de voûte à l’analyse des transformations et à la projection future de toutes les strates de la métropole : gouvernance, urbanisme, économie, soft-power, culture, frivolité, religion, digital. Le Grand Paris devient alors le laboratoire de réflexions prospectives plus universelles et qui nous concernent tous.
Nous avons débattu avec Raphaële de (presque) tous ces sujets… et de quelques autres. Une séance passionnante totalement dans l’esprit du Café de la prospective.